- Gwen030281
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Date d'inscription : 03/02/2023
Nirvana - Kurt Cobain
Sam 18 Fév - 17:21
MTV Unplugged in New York”, l’album qui mythifia Nirvana pour l’éternité
Enregistré dans les studios de Sony Music le 18 novembre 1993, le “MTV Unplugged in New York” de Nirvana est un concert mythique.
Ce qui était prévu pour une simple diffusion télévisuelle donnera lieu à un album posthume légendaire.
Pour le groupe, pour MTV, pour le rock et pour la légende de Kurt Cobain, disparu quelques mois plus tard.
Rarement le diable aura paru aussi séduisant. On le connaissait tonitruant, rageur et gueulard.
Le voici doux, apaisé et apaisant.
Que s’est-il passé si bas sous terre, pour que la surface profite d’un tel émerveillement ?
Kurt Cobain fait régulièrement la Une de la presse à sensation.
Au-delà sa dépendance à l’héroïne et son couple sulfureux avec Courtney Love, le chanteur à la voix rocailleuse ressent un mal être de plus en plus invivable.
Le 18 novembre 1993 à New-York, dans une atmosphère crépusculaire, le groupe va pourtant donner l’un des plus beaux live de sa courte histoire.
Il gravera par là même son nom dans la légende du rock, quelques mois avant le suicide de Kurt Cobain.
Lorsqu’Alex Coletti contacte Nirvana, le producteur du MTV Unplugged leur fait une offre qu’ils ne peuvent pas refuser. Le groupe vient de sortir “In Utero”, son troisième album, et bien qu’il n’y ait pas catastrophe, celui-ci n’a pas le même succès de son prédécesseur, la bombe “Nevermind” sortie en 1991.
Apparaître dans l’émission phare de MTV est l’occasion pour Nirvana de reprendre du poil de la bête.
Et ça tombe bien, car la chaîne espère la même chose de son côté.
A l’approche du jour fatidique, Cobain s’enfile avec Dave Grohl les VHS des Unplugged précédents.
Ils sont un peu dubitatifs par les live des autres groupes.
“Nous n’en n’aimions pas beaucoup, parce que la plupart des groupes les traitaient comme des spectacles de rock — jouer leurs tubes comme si c’était le Madison Square Garden, mais avec des guitares acoustiques”
Dave Grohl
Ne pas faire comme les autres c’est une chose.
Le faire à sa façon en est une autre.
Le son de Nirvana est tonitruant. Leurs concerts donnent lieu à un défoulement exutoire aussi bien sur scène que dans le public. Là, il est question d’acoustique.
La formation opte pour un concert dépouillé.
Il est même question jusqu’au jour J de faire sans batterie, et donc sans Dave Grohl.
Le producteur Alex Colleti résout le problème.
Si batterie il y a, ce sera une batterie à balais.
Difficile de savoir ce qu’avait précisément Kurt Cobain derrière la tête.
Il est particulièrement agité, entre défonce et manque, dans les 48 heures précédent le live.
Mais pour ce qui est de la décoration pour la scène, les idées sont claires.
Grunge funéraire
Les spectateurs ont les yeux écarquillés.
Les chanceux qui ont miraculeusement réussi à choper un ticket pour ce 18 novembre 1993 prennent place tout autour de la scène.
L’émission a beau être destinée à une diffusion pour le mois de décembre, les pontes de MTV ont sans doute perdu quelques cheveux dans la bataille.
Impossible de rattraper le coup.
Kurt de son côté a le sourire aux lèvres.
Il a réussi à imposer son idée.
Ce live sera intimiste ou ne sera pas.
Pour le décorer, des bougies et des fleurs.
Une atmosphère funéraire, souhaitée par le leader.
Les producteurs lui avaient demandé si ce qu’il voulait était “comme un enterrement”. Il acquiesce.
Le public installé n’a pas la moindre idée de ce qui l’attend. L’excitation est au summum.
Tout le monde est au courant que le chanteur ne pète pas la forme. Sera-t-il au moins en mesure d’assurer la performance ? Que font ces chandeliers ici ? Pourquoi cette pénombre et ces rideaux bordeaux ? Vont-ils uniquement jouer leur dernier album ? Nirvana en acoustique, est-ce bien sérieux ? Ils arrivent.
Les applaudissements tonnent.
Le groupe s’installe et accorde ses instruments.
Kurt a l’air en forme bien qu’un peu tendu.
Un baroud d’honneur pour l’éternité
Le public est médusé par ce qu’il voit.
Non seulement Kurt Cobain tient la route, mais plus encore, il défriche des chemins jusqu’alors inexplorés. Son charisme éblouit tout le monde.
Les clopes au bec défilent et les morceaux s’enchaînent avec une incroyable fluidité. Sans violence, mais avec une intense douceur.
Le chanteur torturé exprime son talent vêtu de son léger pull. Les poils s’hérissent en même temps que l’on ressent ses angoisses. Il est chez lui, joue avec le public, déclenche des rires entre les morceaux. Le démon est solaire.
La diffusion du livre le 16 décembre 1993 mettra fin aux doutes et aux critiques.
Nirvana aura prouvé qu’il n’était pas qu’un simple groupe de grunge, mais bien une formation rock au sens plein du terme.
Enregistré dans les studios de Sony Music le 18 novembre 1993, le “MTV Unplugged in New York” de Nirvana est un concert mythique.
Ce qui était prévu pour une simple diffusion télévisuelle donnera lieu à un album posthume légendaire.
Pour le groupe, pour MTV, pour le rock et pour la légende de Kurt Cobain, disparu quelques mois plus tard.
Rarement le diable aura paru aussi séduisant. On le connaissait tonitruant, rageur et gueulard.
Le voici doux, apaisé et apaisant.
Que s’est-il passé si bas sous terre, pour que la surface profite d’un tel émerveillement ?
Kurt Cobain fait régulièrement la Une de la presse à sensation.
Au-delà sa dépendance à l’héroïne et son couple sulfureux avec Courtney Love, le chanteur à la voix rocailleuse ressent un mal être de plus en plus invivable.
Le 18 novembre 1993 à New-York, dans une atmosphère crépusculaire, le groupe va pourtant donner l’un des plus beaux live de sa courte histoire.
Il gravera par là même son nom dans la légende du rock, quelques mois avant le suicide de Kurt Cobain.
Lorsqu’Alex Coletti contacte Nirvana, le producteur du MTV Unplugged leur fait une offre qu’ils ne peuvent pas refuser. Le groupe vient de sortir “In Utero”, son troisième album, et bien qu’il n’y ait pas catastrophe, celui-ci n’a pas le même succès de son prédécesseur, la bombe “Nevermind” sortie en 1991.
Apparaître dans l’émission phare de MTV est l’occasion pour Nirvana de reprendre du poil de la bête.
Et ça tombe bien, car la chaîne espère la même chose de son côté.
A l’approche du jour fatidique, Cobain s’enfile avec Dave Grohl les VHS des Unplugged précédents.
Ils sont un peu dubitatifs par les live des autres groupes.
“Nous n’en n’aimions pas beaucoup, parce que la plupart des groupes les traitaient comme des spectacles de rock — jouer leurs tubes comme si c’était le Madison Square Garden, mais avec des guitares acoustiques”
Dave Grohl
Ne pas faire comme les autres c’est une chose.
Le faire à sa façon en est une autre.
Le son de Nirvana est tonitruant. Leurs concerts donnent lieu à un défoulement exutoire aussi bien sur scène que dans le public. Là, il est question d’acoustique.
La formation opte pour un concert dépouillé.
Il est même question jusqu’au jour J de faire sans batterie, et donc sans Dave Grohl.
Le producteur Alex Colleti résout le problème.
Si batterie il y a, ce sera une batterie à balais.
Difficile de savoir ce qu’avait précisément Kurt Cobain derrière la tête.
Il est particulièrement agité, entre défonce et manque, dans les 48 heures précédent le live.
Mais pour ce qui est de la décoration pour la scène, les idées sont claires.
Grunge funéraire
Les spectateurs ont les yeux écarquillés.
Les chanceux qui ont miraculeusement réussi à choper un ticket pour ce 18 novembre 1993 prennent place tout autour de la scène.
L’émission a beau être destinée à une diffusion pour le mois de décembre, les pontes de MTV ont sans doute perdu quelques cheveux dans la bataille.
Impossible de rattraper le coup.
Kurt de son côté a le sourire aux lèvres.
Il a réussi à imposer son idée.
Ce live sera intimiste ou ne sera pas.
Pour le décorer, des bougies et des fleurs.
Une atmosphère funéraire, souhaitée par le leader.
Les producteurs lui avaient demandé si ce qu’il voulait était “comme un enterrement”. Il acquiesce.
Le public installé n’a pas la moindre idée de ce qui l’attend. L’excitation est au summum.
Tout le monde est au courant que le chanteur ne pète pas la forme. Sera-t-il au moins en mesure d’assurer la performance ? Que font ces chandeliers ici ? Pourquoi cette pénombre et ces rideaux bordeaux ? Vont-ils uniquement jouer leur dernier album ? Nirvana en acoustique, est-ce bien sérieux ? Ils arrivent.
Les applaudissements tonnent.
Le groupe s’installe et accorde ses instruments.
Kurt a l’air en forme bien qu’un peu tendu.
Un baroud d’honneur pour l’éternité
Le public est médusé par ce qu’il voit.
Non seulement Kurt Cobain tient la route, mais plus encore, il défriche des chemins jusqu’alors inexplorés. Son charisme éblouit tout le monde.
Les clopes au bec défilent et les morceaux s’enchaînent avec une incroyable fluidité. Sans violence, mais avec une intense douceur.
Le chanteur torturé exprime son talent vêtu de son léger pull. Les poils s’hérissent en même temps que l’on ressent ses angoisses. Il est chez lui, joue avec le public, déclenche des rires entre les morceaux. Le démon est solaire.
La diffusion du livre le 16 décembre 1993 mettra fin aux doutes et aux critiques.
Nirvana aura prouvé qu’il n’était pas qu’un simple groupe de grunge, mais bien une formation rock au sens plein du terme.
Admin, Rebecca P. et Grazie aiment ce message
Re: Nirvana - Kurt Cobain
Mar 21 Fév - 14:12
Rebecca P. et Gwen030281 aiment ce message
- Grazie
- Messages : 77
Date d'inscription : 08/02/2023
Re: Nirvana - Kurt Cobain
Lun 6 Mar - 9:58
Qu'est ce que j'aimerais qu'il soit toujours en vie. Ce groupe sera éternel pour moi 

Rebecca P. et Gwen030281 aiment ce message
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